Comment résumer brièvement un voyage aussi varié et dense,
puisqu’il n’a duré que six jours ?
Gênes est une ville extrêmement vivante, riche d’églises, du roman au baroque à trompe l’œil. Les rues sont animées, parsemées, dans la vieille ville, de boutique d’artisans prestigieux : confiseurs, fabricants de vitraux, santonniers, vendeurs de laines fines, et un barbier dans un salon d’époque malheureusement en fin de vie (le salon !) ; la célèbre rue Garibaldi, avec ses palais transformés en hôtels, musées ou banques (on est descendus aux coffres voir la plus grosse porte blindée d’Europe). Mais il y a aussi le port, le modernisme architectural de Renzo Piano, l’aquarium géant, le musée Galata qui parle de Colomb et de l’immigration en Argentine ou à New-York.
Nous avons alterné avec des petits villages tous plus délicieux les uns que les autres, Camogli, Portofino, Santa Margherita, et pour finir les Cinque terre qui n’ont pas usurpé leur réputation ; les points communs sont des maisons petites aux couleurs variées, une mer d’émeraude à 25° (baignade de quelques courageux), des boutiques sans trop de prétention.
On a goûté la farinata (socca à Nice), crêpe de farine de pois chiche ; des poissons variés parfois intraduisibles ; des amaretti moelleux ; des salades de poulpe.
Enfin notre hôtel accueillant à Nervi, près du port et de la passegiata **, a fait de nous des demi-pensionnaires paisibles et friands des pâtisseries de la nonna.
Chauffeur tranquille et malicieux (1m98), guide en forme connaissant tous les bons trucs pour amadouer banquiers, agents, parkings (un cauchemar pour le car), à l’aise en ville comme une Gênoise de longue date, qui a commenté nos visites avec fougue, du Caravage à Christophe Colomb.
Avec un groupe de 18 personnes aimables, détendues et fort intéressées.
Oui, c’est dur de tout dire en vingt lignes, mais qu’on a été bien (et sans une goutte de pluie)… !
Claudine Laurent
